Qui suis-je?
J’ai plusieurs casquettes.
Au départ, je suis psychomotricienne, depuis presque 15 ans maintenant. Kézaco ? Un formidable métier paramédical, qui vise, à travers des médiations corporelles, à un bien être global, psychique, mental, corporel, de notre patient.
J’ai travaillé dans différentes structures médico-sociales (EHPAD, MAS, crèches), mais aujourd’hui, mon temps se partage entre libéral et hôpital, en unité de soins palliatifs. J’adore mon métier, un métier de relation, qui me permet une grande créativité et une liberté de pratique. Un métier d’une grande richesse.
Mais alors, pourquoi devenir écrivain ?
On ne choisit pas, je crois! En fait, je suis écrivain depuis plus longtemps encore que psychomotricienne. Des histoires, j’en inventais alors que je ne savais pas écrire, ensuite, j’ai écrit des poèmes, puis des romans, dès que j’ai eu 10 ans. Évidemment, ce n’était pas des romans publiables ! Pendant mes études, je n’ai pas pu poursuivre cette passion, mais j’ai continué à lire. Beaucoup. Et par les détours de la vie, poussée par ma famille, me voilà de nouveau à livrer mes textes…
Est-ce que c’est paradoxal, d’avoir ces deux activités professionnelles ?
Je ne crois pas. Bien au contraire, je suis de plus en plus convaincue de faire le même métier. L’un au travers de ma pratique corporelle. L’autre au travers de mes histoires. Le but est toujours d’apporter un moment à part, de bien être, une ouverture sur l’autre, et un petit brin de vie, de folie…
Pourquoi du fantastique?
Je suis une éternelle rêveuse. Je crois que je suis psychomotricienne pour garder les pieds sur Terre, et me créer un ancrage. L’écriture, c’est l’inverse. C’est ce qui m’entraîne vers le haut, vers l’imaginaire. Alors, je fais un rêve, je le transforme en idée, puis en bouquin, et voilà, ça donne forcément un livre fantastique! Mais attention, si l’univers a son importance pour moi, ainsi que l’ambiance, ce que j’aime aussi et surtout, c’est créer mes personnages, imaginer les relations entre eux, et comment tout cela s’articule, bref les faire vivre dans mon univers.